Scène de crime climatique à la BNP Paribas...

, par Alain

Scène de crime climatique à la BNP Paribas : la banque ensanglante la place Graslin !

Cet après-midi place Graslin à Nantes, une vingtaine de militant·es d’Attac 44, Extinction Rebellion Nantes, Groupe d’intervention des grenouilles non violentes (GIGNV), Survie 44, Sortir du nucléaire Pays Nantais ont simulé une scène de crime climatique devant la BNP Paribas. Des militantes costumées en banquières ont aspergé de faux sang des victimes, portant des pancartes « climat, droits humains, santé ».

Les militant·es souhaitaient ainsi dénoncer le rôle destructeur que jouent les grandes banques, et notamment la BNP, dans l’accélération des dérèglements climatiques. « Avec 141,6 milliards de dollars investis en 5 ans dans les énergies fossiles, BNP Paribas est l’une des 12 pires banques mondiales depuis l’Accord de Paris ! précise Manon Souquet, porte-parole d’Attac44.

Ce faux sang représente autant les 48 000 décès prématurés par an liés à la pollution, que les réfugiés climatiques qui périssent ou vont périr à cause des changements climatiques. »

« Nous exigeons également la taxation des énormes superprofits engrangés par la BNP, poursuit la porte-parole. Alors que nous subissons toutes et tous les effets de la précarité énergétique, la taxation de ces milliards permettrait de financer des mesures d’urgence ciblées, destinées à maintenir le pouvoir d’achat des ménages les plus impactés par les hausses de prix, tout en accélérant la transition écologique. » Selon la militante, la banque a accumulé 7,5 milliards de bénéfices annuels en moyenne entre 2018 et 2020. Et en 2021, ce chiffre est monté à près de 9.5 milliards.

Par cette action, les associations revendiquaient une régulation de l’Etat et le respect de l’Accord de Paris :

  • Interdiction de nouveaux prêts bancaires pour le financement d’énergies fossiles.
  • Transparence sur les investissements dans ce secteur.
  • Taxation des superprofits des banques pour financer la transition écologique.

L’occasion de rappeler qu’avec ses partenaires de l’Alliance écologique et sociale (ex-PJC), Attac a déposé une pétition au Sénat afin de remettre le débat sur la taxation des superprofits à l’agenda du Parlement. À partir de 100 000 signatures recueillies, le Sénat devra examiner notre texte. Soyons nombreuses et nombreux à signer !

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