Semis de maïs OGM par Terrena Lettre ouverte au président de Terrena

TERRENA, anciennement CANA, dans le déni démocratique le plus total (prise de décision hors conseil d’administration) a mis en culture à titre "expérimental" 33 ha de maïs OGM "Mon 810" sur les cantons de Seiche-sur-Loire et Thouarcé dans le Maine et Loire et à Loudun dans la Vienne.

Rassemblement anti OGM samedi 25 août 2007, à 14 h devant l’espace Terrena à Carquefou

(En venant du périphérique nord, direction Paris péage - 1 ère sortie porte de Carquefou, (0,50 €)
Tour obligatoire du rond point, puis à droite,route de Thouaré, magasins très visibles, parking - DELBARD -ATLANTIQUE MOTOCULTURE - TERRENA)

Venez nombreux manifester votre refus des OGM

Ci-dessous courrier adressé à M. Hubert Garaud, président de Terrena


Nantes, le 21 août 2007

M. le Président de Terrena
La Noëlle
BP 199
44150 ANCENIS

Monsieur le Président,

Notre collectif d’associations, de paysans, de citoyens, s’insurge de la mise en place de maïs ogm semences par TERRENA dans plusieurs parcelles de notre région.
Vous avez, dans la plus totale confidentialité et sans informer vos propres adhérents paysans ni vos salariés ou vos clients, semé 33 ha de maïs génétiquement modifié sur les Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Centre.

En mettant en place des OGM, Terrena nie les filières qualité qu’elle a mise en place et notamment les filières Bio. Il est, en effet, avéré que la coexistence entre les cultures OGM et les cultures non OGM est impossible. La contamination est observée à chaque fois dans les régions où les OGM sont cultivés.

En semant des OGM, Terrena ne respectent pas le choix des agriculteurs et notamment ceux qui sont engagés dans des pratiques durables préservant la biodiversité et produisant des produits de qualité.

Terrena dit vouloir tester et vérifier l’effet des cultures OGM, mais, par la production de semences, elle participe surtout activement à leur développement irréversible.

Par ces pratiques, Terrena met en péril économiquement ses propres filières.

Terrena s’engage dans une production dont les risques :

 ? sur l’environnement sont dramatiques (destruction d’espèces de plantes, atteintes à la biodiversité, augmentation de l’utilisation de pesticides, développement d’insectes et plantes "nuisibles" résistantes aux pesticides, transfert de gènes entre espèces...)
et
 ? sur la santé humaine sont très mal connus (risques d’allergies, de toxicité, développement de bactéries résistantes aux antibiotiques...).

Nous dénonçons ces cultures OGM qui sont réalisées au mépris des paysans et des citoyens et demandons la destruction immédiate de ces parcelles.
Dans cette attente, nous sommes déterminés à informer les consommateurs sur le choix de Terrena d’imposer des OGM en Pays de la Loire dans le déni démocratique le plus total.

Nous demandons également à l’Etat français d’établir rapidement un moratoire sur les cultures d’OGM en plein-champs.

Le collectif anti-OGM de Loire-Atlantique

Le collectif : ATTAC ; FDCIVAM ; Confédération paysanne ; Faucheurs volontaires ; Groupement des agriculteurs Biologiques ; Greenpeace ; Malice ; Union des Apiculteurs de Loire-Atlantique

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