Nous exigeons la libération des activistes qui répondent à l’urgence sociale !
Aujourd’hui, la Maison du Peuple de Nantes (centre social autogéré) et la BASE (base d’action sociale et écologiste, dont Attac 44 est membre) ont tenté de rouvrir l’ancien collège Notre-Dame-de-Bon-Conseil à Nantes. Alors qu’iels en avaient été expulsé.e.s pendant l’été, les citoyen.ne.s mobilisé.e.s pour la mise à l’abri des personnes à la rue n’ont fait qu’une action solidarité : reprendre un lieu vide, pour y loger des habitant.e.s de notre ville, de nos rues, face au froid, face à l’inaction de l’Etat.
"Face à l’absurdité de la situation et pour être entendus à l’approche des fêtes, nous prenons les devants en occupant à nouveau la Maison du peuple."
Alors qu’en cette période de fête, l’Église prône la solidarité avec "les plus fragiles", le diocèse refuse la proposition d’un bail précaire pour la mise à disposition du lieu. Le diocèse dénonce "un combat associatif et politique dans lequel l’Église n’entre pas et dont elle ne cautionne pas les méthodes", sans voir que son choix de refuser la mise à disposition de ce lieu est également politique.
L’Église préfère la politique de l’Etat, inefficace pour garantir les droits fondamentaux des individus, et refuse de donner un bâtiment vide à la Maison du Peuple qui recevait les personnes à la rue sous les conseils des services du SAMU social, car tous les services et centres d’accueils ne sont actuellement pas suffisants pour venir en aide à toutes les personnes dans le besoin ! Nous demandons au diocèse de retirer sa plainte.
Une dizaine de personnes ont été interpellées, dont une militante d’Attac 44. Nous exigeons la libération de ces citoyen.ne.s qui agissent face à l’urgence sociale !