La répression des opposants au Lyon-Turin continue !

Alors que F.Hollande a annoncé une réflexion sur la démocratie participative à la suite du drame de Sivens, en fait, les opposants aux grands projets inutiles imposés sont traités comme de dangereux délinquants :

Ainsi hier samedi 3 janvier un groupe d’opposants au projet Lyon Turin a déployé une banderole sur un pont surplombant l’autoroute de Maurienne sur laquelle était portée l’inscription :

LYON-TURIN : COUTEUX, ABERRANT, DANGEREUX ET INUTILE.

Les gendarmes, sur ordre du Préfet et du Procureur de la République, sont venus pour faire retirer la banderole et convoquer immédiatement les opposants au poste de Gendarmerie.

Alors que tout le monde s’accorde à déclarer que les procédures actuelles ne respectent pas l’expression citoyenne, que de nombreux conflits d’intérêts apparaissent dans le dossier Lyon-Turin et notamment que la mafia a été repérée sur le chantier en Italie, les services de l’État et leurs représentants montrent comment interpréter les propos du Président de la République. Le discours officiel est soi disant à « l’écoute », mais les faits montrent l’inverse.

Les vacanciers contribuables qui financent le projet Lyon-Turin avec leurs impôts n’ont pas eu le droit de savoir qu’il existe une opposition. Au même moment, Lyon-Turin Ferroviaire, financée exclusivement par l’argent public, lance un appel d’offre de 400.000 à 600.000 euros pour faire sa communication avec des « leader d’opinion » et des « journalistes de référence » et pouvoir imposer le projet de quelques uns avec l’argent de tous...

Voir en ligne : Le site de la lutte contre le Lyon-Turin

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