Finances. La chambre régionale des comptes épingle Thouaré-sur-Loire

Dans un rapport, la chambre régionale des comptes alerte Thouaré-sur-Loire au sujet de la gestion de ses finances.

Partenariat public-privé.

Pour assurer la revalorisation du bourg, Bernard Chesneau, maire de 2008 à 2014 et aujourd’hui conseiller municipal d’opposition, a engagé un partenariat public-privé avec la société de maîtrise d’ouvrage Loire Océan Développement. Les magistrats de la chambre estiment que ce partenariat n’avait pas lieu d’être et que le développement du cœur de bourg aurait pu être traité en régie publique. Ce qui aurait permis une économie de 1,8 million d’euros, toujours selon la chambre. "J’ai beau retourner le calcul dans ma tête, je ne vois pas comment, répond l’ancien maire. Nous avons optimisé les coûts."

Emprunt toxique.

Par ailleurs, un emprunt structuré (4 millions d’euros), souscrit en 2006, plombe les comptes de la municipalité. En effet, indexé sur le taux de change euro/franc suisse, il a vu ses taux d’intérêts fortement augmentés. "Ils sont passés de 3,84 % à 13 %, ce qui dépasse le seuil notifié dans le contrat", précise Bernard Chesneau, qui a attaqué Dexia en justice en 2010. La décision n’a toujours pas été rendue.

Des comptes fiables malgré tout.

Néanmoins, malgré ces deux bémols, la chambre régionale des comptes juge fiables les comptes de la commune. "Sur la période 2008-2013, la situation financière s’est redressée", précise la synthèse du rapport. Pour rappel, en 2008, elle était inscrite au fichier de surveillance de la préfecture.

Voir en ligne : L’article de Ouest-France

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