Projection-débat : "L’Assiette sale", le vendredi 23 novembre, St-Nazaire

Ciné–débat autour du documentaire
L’Assiette Sale

Vendredi 23 Novembre à 20h30
Au cinéma les Korrigans

En présence du réalisateur
Denys PININGRE

Débat : « Pour une consommation citoyenne, solidaire des travailleurs d’ailleurs et d’ici »

Entrées : tarif plein 5,50€ — tarif réduit 4,50€ (adhérents CCP, ADM, ATTAC, CCFD, chômeurs, étudiants)

Dans le cadre de la 10ème semaine de la solidarité internationale.

Un partenariat CCP, Artisans du monde, ATTAC44, Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, la Maison des citoyens du monde.

LE FILM

Réalisé par Denys Piningre - 80 minutes - 2007

Le projet initial du cinéaste Denys Piningre s’appelait : Saint-Martin, le Rif et les tomates rouges.

Désormais, c’est un excellent documentaire intitulé L’Assiette sale, des OMI [Office des migrations internationales] aux Amap.

Le film, produit grâce au soutien de nombreux souscripteurs, associations, syndicats, citoyennes et citoyens, explore des situations d’esclavage moderne dans lesquelles se trouvent des ouvriers agricoles saisonniers dans les Bouches-du-Rhône. Il suit aussi l’itinéraire d’ouvriers étrangers. Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes. Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent. Il suffit de rappeler qu’aucun droit à l’ancienneté ne leur est accordé, quand certains viennent en France depuis 30 ans, que leur couverture sociale s’arrête à nos frontières alors que certains traitements chimiques dans les plantations provoquent des maladies « à retardement », cancers ou Parkinson... et la liste est encore longue.

Au passage, il fustige l’agriculture intensive des fruits et des légumes, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution.

La quasi-totalité du marché des fruits et légumes est concentrée entre les mains de six centrales d’achat, qui disposent ainsi de tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées...

Puis il montre que d’autres formes d’agriculture existent, qu’elles permettent la pérennisation d’exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur.

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