Soirée changement climatique, 10 octobre 2007

Soirée publique à La Montagne le mercredi 10 octobre, salle du Transfo (sur la route de Bouguenais), à 20h30.

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE.
ENTRE RESPONSABILITÉS COLLECTIVES…
... et engagements individuels

 A travers l’aspect climatique , comment attac situe les problèmes environnementaux dans le contexte d’une économie mondialisée ?
 Quels actes concrets pouvons-nous poser que nous soyons des élus ou de simples citoyens ?

Soirée organisée par "attac" sud Loire
avec la participation d’élus des communes et de l’agglo

(Bouguenais - La Montagne - St-Jean-de-Boiseau - Le Pellerin - Brains - Cheix - Bouaye…)


Le réchauffement climatique est un fait établi, de même que son accélération au cours des dernières décennies. De 0,7°C en moyenne au 20ème siècle, les prévisions futures pour la fin du siècle actuel se situent autour d’une valeur probable de 3,0°C. La facture énergétique de l’économie mondiale affecte dorénavant l’évolution du climat de la planète et c’est une situation inédite dans l’histoire de l’humanité. Les conséquences seront de plus en plus graves si les gouvernements ne prennent pas des mesures radicales au cours des 10 prochaines années. Tous les éléments fondamentaux de la vie seront touchés, l’accès à l’eau, la sécurité alimentaire, la santé, l’environnement. Le changement climatique menace de provoquer des guerres et d’accroître des migrations à l’échelle mondiale. Un rapport du sénat publié en juin 2006 souligne que « si les émissions de gaz à effet de serre s’accroissent durablement, il existe des risques d’emballement et de début de dérèglements climatiques graves contre lesquels nos société ne sont pas armées ».

Limiter les effets du réchauffement climatique, mettre en œuvre de nouvelles politiques énergétiques nécessitent de réhabiliter les temps longs. Il est nécessaire de neutraliser les lobbies industriels et agricoles et d’exiger des politiques publiques cohérentes à la hauteurs des enjeux. Les principaux ressorts de l’économie néo-libérale concourent en fait à amplifier le changement climatique, par la politique de concurrence sur les prix, les délocalisations, les flux tendus, les facteurs de production, la préférence pour les résultats financiers à court terme. L’énergie est un bien commun et sa gestion raisonnée est un choix politique qui relève de la puissance publique. Les changements de statuts pour les entreprises publiques françaises (EDF, GDF) sont à l’opposé des enjeux actuels.

Attac souhaite débattre d’un système alternatif efficace, basé sur la taxation et la réglementation et non sur des processus financiers spéculatifs comme le « marché de droits à polluer », mais également sur l’éco-conditionnement des aides publiques aux entreprises. Au vu de la situation, il est urgent de provoquer un large débat public sur ces questions primordiales, en invitant les citoyens à se pencher sur d’autres modèles possibles. Le changement climatique nécessite non seulement une approche écologique, sociale, économique, mais également une réflexion sur nos systèmes de valeurs par rapport aux populations les plus pauvres et aux générations futures.

P.-S.

Tract A5 recto-verso joint ci-dessous.

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