Convention citoyenne en Loire-Atlantique pour le vivant

, par Alain

Communiqué du collectif constitué par « Carrière de Tahun, CAMIL, Le Cri du bocage et Grand-Auverné Environnement » :

Vous n’êtes pas sans remarquer qu’il y a beaucoup de grands sommets pour résoudre la crise environnementale, plein d’articles, plein de discours qui sonnent l’alarme mais pour autant sur le terrain, rien ne se décline ainsi. Il semblerait même que ce soit le contraire, il n’y a jamais eu tant de projets coûteux pour le vivant, dans notre département, comme si c’était le moment ou jamais de les tenter. Et le plus souvent les enquêtes ou consultations publiques finissent par un avis favorable.

Quand on s’écarte des villes, la mobilisation contre ces projets est plus difficile, heureusement il y a une solidarité qui se crée entre nos collectifs avec des rassemblement variables selon les différentes problématiques, artificialisation des sols, pollution des terres, des eaux, de l’air, extractivisme, industrialisation outrancière, gestion des déchets, etc.. La liste est longue
Nous avons aussi le plaisir d’être ensemble pour différents évènements, Zadenvie, Alternatiba, carnaval des luttes, etc...

Cette fois-ci nous vous proposons de faire une manifestation générale qui aura lieu à Nozay le samedi 26 novembre à 10h30 et nous y annoncerons la naissance de la Convention Citoyenne de Loire atlantique pour le Vivant .

La seule chose que l’on connaisse de cette convention , c’est son nom et l’envie de la faire vivre. C’est un bon début ; ensuite ce sera à nous d’en faire quelque chose. Déjà quelques idées émergent, en faire une institution qui s’insère dans l’action publique, pouvoir intervenir dans le processus des enquêtes publiques, se faire l’interlocutrice des autres institutions, organismes privées ou d’état, des collectivités locales, des entreprises, des groupes d’experts, des associations, des collectifs, etc..

Cette convention serait composée de femmes et d’hommes qui le souhaitent .
Mais bon, c’est à nous tous d’en décider.

En résumé, on manifeste chacun avec ses banderoles, on annoncera lors du cortège la création de cette convention et on en discute en fin de parcours.

Cet appel doit être largement.

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