À Notre Dame des Landes : une militante nazairienne blessée par les forces de police avec 21 jours d’ITT.

communiqué de presse :

À Notre Dame des Landes : une militante nazairienne blessée par les forces de police avec 21 jours d’ITT.

Mardi 23 octobre, vers 17h, lors des actions contre les expulsions et destructions de maisons sur la zone du projet Notre Dame des Landes, une militante nazairienne, Geneviève Coiffard, filmait une démolition de toit de maisons qui s’effectuait à la Gaitée sous "protection policière". Un policier lui a arraché son caméscope en lui tordant la main et fracturant un doigt.
Si le caméscope lui a été rendu, ce n’est pas le cas de la carte de l’appareil, et donc tous les films déjà pris ont disparu ....pour elle et nous !

Que craint donc la police ?

Au nom de quoi, nous, citoyennes, citoyens, n’avons nous pas le droit de filmer des évènements quels qu’ils soient ?

Dans ce pays, de plus en plus la police s’accorde des droits et, négligeant des actions de justice possibles, en donne moins à la population ! Elle ne se prive pas, elle même, de filmer toutes les scènes de rues. Que deviennent ces images ? Les personnes filmées sont-elles considérées comme des délinquant/es potentiels ?

Quand une militante filme c’est pour faire de l’information ouverte à tous et toutes la plupart du temps les personnes de la police ne sont pas reconnaissables , ce n’est donc pas dirigé contre des personnes même dans l’exercice de leurs fonctions.

Quel était son délit pour être brutalisée au point d’avoir une fracture du doigt et 21 jours d’interruption temporaire de travail ?

Non ! les forces de l’ordre ne sont pas à Notre Dame des Landes pour mettre de l’ordre : elles saccagent, elles détruisent, elles empêchent l’expression citoyenne n’hésitant pas à brutaliser les manifestantes et manifestants.

Non les expulsions d’habitants et les destructions de maisons à Notre Dame des Landes ne se passent pas sans heurt !

Attac-stnazaire-presquile-retz apporte son soutien à cette militante blessée, ex-membre du Conseil d’Administration National et du bureau de ATTAC-France, et dénonce les actions brutales de la police.

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