En tant que chercheur d’emploi et porteur de projets, je me suis rapproché des Ecossolies, car c’est un réseau d’acteurs de l’économie sociale et solidaire qui rassemble, en majorité, des salariés des coopératives, des structures d’insertion, des mutuelles et des associations.

Leur projet me plait et peut s’inscrire dans la commission nationale développement durable, solidarité internationale, économie sociale et solidaire d’ATTAC : placer l’humain avant le profit, créer de l’emploi et des richesses, consommer et entreprendre autrement, valoriser la coopération plutôt que la concurrence, tout en tenant mieux compte des femmes, des hommes et de l’environnement...

Donc je suis allé assister à la journée du 7 avril sur le thème des projets d’entreprise de l’économie sociale et solidaire qui répondent aux besoins des territoires : innovation et politiques publiques.
180 à 140 personnes par jour ont participé aux nombreux ateliers, tables rondes et autres discussions. Pour ma part, je me suis retrouvé dans l’atelier sur le développement des « lieux collectifs de proximité », qui rassemblait des espaces d’initiatives économiques, de cohésion sociale et de dynamisation d’un territoire, en réponse à des besoins sociaux identifiés.

J’ai pu aussi rencontrer d’autres acteurs comme le Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID) sur l’atelier « Les modèles économiques de la solidarité internationale ».

Ce que j’ai pensé de cette journée est très positif. Une grande richesse de sujets, de participants et d’intervenants ont assuré la première fonction de ces rencontres : celle de rassembler le réseau d’acteur de l’économie sociale et solidaire. D’un point de vue personnel, c’était l’occasion de retrouver des personnes, que je connaissais et de réactiver des liens.

Au niveau politique, j’ai trouvé les discours assez engagés mais il faut souligner que les Ecossolies sont nées d’un projet de la Communauté Urbaine de Nantes Métropole (soutien financier), et que la relation entre l’économie sociale et solidaire et les pouvoirs politiques se construit autour des problématiques de reconnaissance, d’appropriation, voire d’acculturation.

Julien