Locaux associatifs dégradés, pas de renoncement face aux menaces

, par Alain

Dans le nuit du 18 au 19 mai, nos locaux, place de la Manu à Nantes, ont été tagués par l’extrême droite.

Cette attaque survient après que nous nous soyons mobilisés contre un concert d’extrême droite avec le collectif CLECED. Après notre soutien pour l’accueil inconditionnel et digne des personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays, notamment à SaintBrevin. Après nos positionnements contre la loi nationaliste de Darmanin.

Si cet acte a pour objectif de nous intimider, cela ne va que renforcer l’exact opposé. Nous restons plus que jamais déterminé·es pour porter haut et fort notre combat contre l’extrême droite et les idées réactionnaires, xénophobes, discriminantes.

Nous avons une pensée solidaire pour la communauté LGBTQIA+ CLGBT Nantes ayant aussi subi une dégradation de leur local ce jeudi. L’impunité de l’extrême droite DOIT cesser.

Soyons uni·es et soudé·es.

Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers.

Communiqué conjoint de Amnesty International, Attac, La Libre Pensée et la Ligue des droits de l’Homme - Nantes

Le 19 mai 2023

Locaux associatifs dégradés, pas de renoncement face aux menaces

Après les dégradations ces derniers mois de plusieurs locaux d’associations nantaises défenseuses des droits, le local associatif abritant Amnesty International, Attac, La Libre Pensée et la Ligue des droits de l’Homme vient d’être tagué avec des croix celtiques dont personne ne peut ignorer la provenance car signe de reconnaissance fréquemment utilisé par les extrêmes droites.

Cet acte inqualifiable montre la vraie nature de l’extrême droite. S’en prendre à l’autre quand on n’est pas d’accord, dégrader un local associatif, c’est porter atteinte à la liberté d’association, c’est menacer les associations. La devanture d’un autre local au moins, celui de Nosig - LGBTQI vient également d’être taguée.

Ces nouvelles dégradations de locaux associatifs ont lieu dans un contexte départemental où un maire démissionne et est contraint de déménager à la suite de la violence commise avec l’incendie de ses voitures et de la façade de sa maison et après que des habitant.e.s ont été l’objet de menaces et d’intimidations par des personnes porteuses des idées d’extrême droite. La haine conduit à la violence.

Nous dénonçons ces actes de violence. Nous déposons plainte et demandons que la ou les personnes responsable.s de ces actes soient poursuivies en justice.

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