Projet de réforme des retraites : une régression sociale, un déni de démocratie

, par Alain

Nathalie, 58 ans, assistante maternelle manifestante à Clermont-Ferrand le 11 février : « Il faut peut-être une réforme, mais pas comme ça, pas celle-ci, qui est trop dure, trop brutale dans le contexte actuel. Il y a d’autres manières de faire, c’est certain ».

A l’invitation d’Attac et de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)

Présentation débat sur le projet de Réforme des retraites

Une régression sociale - Un déni de démocratie [1]

Mercredi 1er mars
19h30 – accueil dès 19h15
Maison des Citoyens du Monde
8 rue Lekain, Nant
es

avec deux présentations :

  • La première avec un diaporama sur les enjeux sociaux de la réforme par Attac
  • La seconde sur les menaces pesant sur la démocratie par Jean-Michel Ducomte, professeur de droit et membre de la LDH

Évènement facebook

Notes

[1Quelques éléments pour le débat :

  • Cette réforme aggraverait la précarisation et les inégalités entre les hommes et les femmes, entre les métiers pénibles et ceux qui le sont moins, entre les métiers mal payés et les hauts revenus, entre les personnes avec un emploi stable et celles occupant les métiers discontinus.
  • Elle affaiblirait encore la justice sociale.
  • Elle contribuerait à détricoter un peu plus la société solidaire et nuirait à ce qui fait société à proprement parler.
  • Ce projet de réforme qui, par ailleurs, s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, universités, services publics, logement, santé... va peser sur les jeunes, les chômeurs, les femmes, les retraités...
  • Après une réforme du Code du travail par ordonnances, le gouvernement utilise une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution) en s’appuyant non pas sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif. Le gouvernement veut ainsi s’affranchir d’un véritable débat sur ce projet de réforme qui menace notre avenir commun.
  • La démocratie sociale, la démocratie dans son ensemble sont mises à mal.
  • De telles méthodes et des mesures d’injustice sociale ne peuvent qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.

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